« Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. Et il dit: Va demander au-dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit: Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. » 2 Rois 4: 1-7
Nous continuons avec le même message du dimanche passé. Dans la maison du Seigneur, nous ne sommes pas spectateurs, mais nous sommes tous acteurs. Il est bon de relever trois leçons dans cette histoire.
1.Elisée a fait preuve de compassion
À l’idée de voir cette veuve séparée de ses enfants, Elisée est touché; il souffre à sa place. Il est animé par cet attribut retrouvé en Dieu: la compassion.
Quel sentiment nous anime lorsqu’on voit une personne qui ne marche pas dans les voies du Seigneur?
La compassion, c’est la pitié; c’est ce sentiment de partage d’une douleur, d’une peine ou d’une souffrance. La Bible décrit Jésus comme une personne remplie de compassion: « Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent. » Matthieu 20: 34;
Marc 6: 34, ajoute: « Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. », et Luc 7: 13, renchérit: « Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas! »
Les gens autour de cette femme pouvait dire que c’est fini pour elle, elle perd son fils et n’a plus personne. Jésus, ému de compassion a rendu la vie à cet enfant.
En général, tout ce qui se fait avec compassion réussit.
La Bible nous recommande d’être compatissant. Paul dit: «Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.» Ephésiens 4: 32
Les gens du monde disent souvent: « Le chacun pour soi et Dieu pour tous » Et cela devient le cheval de bataille même des chrétiens. Constatons ensemble: comment nous prions pour les autres ; combien ont les fardeaux des âmes ? Ceci est vrai même pour les serviteurs attitrés qui cherchent plus l’argent que les âmes. Mais Elisée a eu compassion bien que n’ayant aucune relation avec cette veuve auparavant.
2. Le prophète a dit à la veuve de s’en sortir par ses propres moyens
- La veuve devrait faire sa part dans cette histoire
Dieu peut tout donner, mais l’homme est appelé à travailler.
Lorsqu’elle raconta son histoire au prophète, ce dernier ne lui donna pas d’argent. Mais il lui dit d’aller rassembler un grand nombre de vases. Ensuite, Dieu opéra le miracle d’huile. Elle avait sa part de responsabilité.
- La solution d’Elisée n’était pas temporelle mais permanente
Les solutions temporelles entraînent la dépendance qui, à la longue, devient ennuyeuse pour le donateur et gênante pour le demandeur.
Par amour pour le prochain, aide le à apprendre à travailler pour son épanouissement total et pour instruire les autres.
En travaillant, une personne s’auto forme, s’autofinance et prépare son avenir.
Dans Proverbes 14: 23, le sage dit: « Tout travail procure l’abondance, Mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette. » Puis dans Proverbes 18: 9, il ajoute : « Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. »
Les différents échecs et les réussites, les difficultés, le questionnement affermissent une personne dans l’exercice de son travail. Les échecs ne doivent pas nous pousser à abandonner le travail mais à tirer des leçons pour mieux faire à moins d’être en dehors de la volonté de Dieu. La réussite dans l’exercice de ce commerce était pour cette veuve non seulement un sujet de joie mais aussi un stimulant pour persévérer.
La veuve s’en est sortie par ses propres moyens, ce qui lui a permis de conserver son amour propre au lieu de se sentir vulnérable et impuissante.
Dieu veut que tu travailles !!!!!
3. Elisée l’a chargé de payer ses dettes en premier lieu
En la responsabilisant :
- Elle a appris à s’organiser : cette veuve qui n’avait pas l’habitude de sortir a dû organiser son temps par rapport à ce travail, à sa maison et à ses enfants. L’organisation permet de réussir dans son entreprise. Il faut organiser son temps, son travail, sa maison etc;
- Elle a ordonné ses priorités : en cette période pour elle, sa priorité était de trouver un endroit et commencer à vendre. Elle devrait être permanente à son poste pour développer sa relation avec sa clientèle. Beaucoup de gens ne sont pas stables et veulent faire comme tout le monde. Il faut savoir s’organiser et connaître nos priorités.
- Elle a payé ses dettes : Elle devait payer ses dettes pour être libre de toute obligation envers qui que ce soit. Ainsi, sa dignité est demeurée intacte. Elle a également appris à s’organiser en fonction des priorités. Elle aurait pu être tentée d’utiliser abusivement cet argent. Elle aurait été tentée de ne pas régler ses dettes et garder une partie pour l’affecter à l’achat de beaux habits ou une maison. Or, le choix le choix le plus judicieux était de s’acquitter de ses dettes en premier.
Elisée a fait preuve de compassion, et en tant qu’enfant de Dieu nous sommes appelés à être compatissant. Il a dit à la veuve de s’en sortir par ses propres moyens et l’a chargé de payer ses dettes en premier.
Point de décision
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